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Le dernier single de la diplômée de RAC, Melotika, « Crazy », est un retour aux années 80 inspiré d’icônes comme Cher et Madonna et accumule des milliers de streams sur Spotify ! Attendez-vous à de nouveaux singles tout au long de l’année jusqu’à la sortie de son nouvel album Dancing Without You.

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Question en rafale avec Melotika

UNE PIÈCE D’ÉQUIPEMENT DONT VOUS NE POUVEZ PAS VOUS PASSER :

Mon SM-58

MOMENT MUSICAL PRÉFÉRÉ/ACCOMPLISSEMENT JUSQU’À PRÉSENT :

Danser sans toi

LE REPAS FAVORI DE « JE SUIS EN SESSION » :

Le café compte-t-il ?

VOUS ÊTES SUR UNE ÎLE DÉSERTE. VOUS N’AVEZ QUE TROIS ALBUMS. LESQUELS ?

Aenima, Le Monstre de la Renommée, Fantasmes

SI CE N’ÉTAIT PAS UN MUSICIEN, JE SERAIS.. :

Incomplet


Mel Yelle, qui se présente sous le nom de Melotika sur scène, crée une musique électro-pop unique avec un message. Avec un talent pour rendre l’obscurité dansante, elle représente la confiance en soi, l’autonomisation et l’individualité. Pour Melotika, le lyrisme est un art – un art qu’elle utilise pour amplifier son message et ajouter un sentiment plus profond à sa musique et à ses chansons. Cette attention au détail n’est pas passée inaperçue et lui a valu une petite armée de fans dévoués, connus sous le nom de « The Rebelz », qui ont aidé à financer son prochain album via une campagne de crowdfunding sur Indiegogo. Avec son dernier album, « Crazy », Melotika explore l’univers synth-pop des années 80. Elle a déjà été comparée à des artistes comme Lady Gaga et a été décrite comme une Céline Dion « plus moderne ». On peut entendre ces références sur les titres « Beautiful Disguise », « Joy Ride », et « Millionaires (Savage Remix). RAC a récemment contacté cette artiste prometteuse pour obtenir le scoop de son dernier single, « Crazy », et de son tout nouvel album qui devrait sortir plus tard cette année.

RAC: Salut, Mel. C’est un plaisir de vous avoir avec nous pour notre série Amplify ! Peux-tu te présenter à nos lecteurs ? Qui est Melotika, et qu’est-ce qu’elle représente ? 

MELOTIKA: Je m’appelle Mel Yelle, mais je suis plus connue sous le nom de Melotika, mon alter ego sur scène. Je suis une fille simple qui redéfinit ce que c’est que d’être une artiste électro-pop. Je suis originaire de Montréal, mais après avoir étudié à RAC, j’ai pris la route de Toronto pour explorer la scène musicale et me découvrir davantage. J’écris de la musique pop qui défie les genres, en m’inspirant de ma vie personnelle et de mes expériences pour créer mes chansons. Avec ma musique, j’appelle les autres à découvrir la beauté et la confiance en soi, en embrassant leur individualité.  

RAC : C’est tellement important ! Sur le sujet de l’individualité, puis-je vous demander qui sont vos trois femmes préférées dans la musique en ce moment ? Qu’est-ce que vous aimez chez elles ?

MELOTIKA : Je dois dire que j’ai de nouveaux plaisirs coupables. Récemment, j’ai vraiment aimé Dua Lipa. Elle a un son pop unique et utilise sa plateforme pour faire passer de grands messages avec sa musique. Je n’ai jamais été une grande fan de Miley Cyrus, mais j’adore ce qu’elle a fait cette année, en ramenant des vibrations rock des années 70 et 80. Sa voix s’est développée de façon si magnifique. J’ai également découvert récemment Jessie Ware et Roisin Murphy. Leur son est si brut, si sain et si addictif ! 

RAC : Ce sont d’excellents choix. Qu’est-ce qui t’attire dans l’électro-pop plus que dans tout autre genre ? Qu’est-ce que tu apportes au genre ?

MELOTIKA : C’est arrivé comme ça. Je n’ai jamais vraiment décidé que j’allais “faire de la musique électro-pop ». Étant influencée à parts égales par la danse et le rock, mon penchant pour un son dance-pop qui me permet de raconter mes histoires en utilisant le « langage » du rock s’est fait tout naturellement. Raconter des histoires en utilisant ma voix est essentiel pour le projet Melotika. C’est une question d’énergie et de passion. L’électro-pop me donne la liberté de changer de genre et d’incorporer différents genres dans ma musique dance-pop. Elle me permet d’être qui je veux. Tant de genres et d’artistes m’influencent. Avoir une grande variété d’influences me permet d’être fidèle à moi-même et de prendre des risques en ne me conformant pas à un seul genre. Autant que possible, j’aime changer de genre et trouver l’inspiration dans de nouvelles choses – c’est ce qui rend Melotika différente.

RAC : L’inspiration est vraiment la clé de l’écriture de chansons. Quels sont les artistes qui t’ont le plus inspiré ?

MELOTIKA : Comme beaucoup d’enfants qui ont grandi dans les années 90, mes idoles étaient Britney Spears et les Spice Girls. Je me suis mise au heavy metal, au rock alternatif et au punk, et j’ai passé mon adolescence à headbanger dans des festivals de musique et plus tard à danser dans des boîtes de nuit. Ma passion pour la musique de danse et le rock est au même niveau. Mon son est fortement influencé par des artistes tels que Tool, Lady Gaga, Madonna, Evanescence, Metric, Portishead, Silversun Pickups, et la musique des années 70, 80 et 90. J’ai toujours aimé la musique, chanter et écrire des chansons.

RAC : C’est incroyable. Quand as-tu décidé d’étudier la production musicale ?

MELOTIKA : Un jour en 2013, j’ai eu un déclic en me disant que ce serait vraiment cool d’apprendre les aspects plus techniques de la musique, du son en direct et de la production au cas où je voudrais un jour poursuivre la musique et partager mon métier avec le monde. Les possibilités et les façons d’être créatif avec la musique sont infinies !

RAC : Quel est le plus grand impact que votre formation en production musicale a eu sur votre travail ?

MELOTIKA : L’éducation m’a fait prendre conscience des options et des possibilités, et j’en suis toujours reconnaissante. J’essaie vraiment de ne pas trop réfléchir aux choses. C’est difficile de ne pas le faire quand on a tant d’outils, de sons et de mélodies à sa disposition. C’est pourquoi je commence toujours par mon cœur et ma voix. Je pense que l’inspiration, l’expérience et la personnalité sont des choses que l’on ne peut pas reproduire, et c’est tellement puissant. La personnalité et l’expérience sont des choses que l’on ne peut pas apprendre à l’école.

RAC : Totalement. Racontez-nous un peu comment votre nouveau single/projet a vu le jour.

MELOTIKA : Juste avant que la pandémie ne frappe en mars 2020, j’avais l’impression d’avoir le vent en poupe. Je venais de sortir un deuxième single expérimental, s’éloignant de mon premier EP, appelé Bury The Bones et je venais d’enregistrer « Crazy » au Phase One Studio à Toronto. “Bury The Bones » est une chanson sombre inspirée de la synth-pop et du rock alternatif, produite par mon producteur actuel pour l’album, Sean Savage. À l’époque, nous étions vraiment inspirés par Depeche Mode, Eurythmics, Blondie et nous nous souvenons beaucoup des années 80. Lorsque la pandémie a frappé et que je suis retournée vivre à Montréal, Sean Savage et moi avons décidé de collaborer sur le prochain album de Melotika. En gardant ce thème rétro, nous avons écrit des chansons avec beaucoup d’enthousiasme. Je reprenais de vieilles paroles et des poèmes que j’avais écrits pendant mon adolescence. Je les réinventais et j’écrivais de nouvelles choses. J’ai enregistré des démos sur Pro Tools à la maison pour les envoyer à Sean. Les allers et retours autour de la création se sont faits naturellement. Après avoir fait des recherches sur les vieux équipements utilisés dans les années 70 pour le disco et les années 80 pour la new wave, nous avons décidé de recréer tout cela à notre façon, avec une touche de modernité, et d’enregistrer la musique sur bande. De Montréal, j’ai fait deux fois la navette jusqu’à Toronto pour enregistrer l’album. Un titre qui figurera sur l’album a été produit par mon ami Twocann. Pour la première fois, j’ai également fait appel à un autre auteur-compositeur que moi pour m’aider à écrire l’une des chansons, « Gory Gloriana ». C’était une expérience de collaboration géniale, un peu comme si nous étions dans un groupe.

RAC : Ça a l’air très amusant. Avec tant d’expérience déjà à votre actif, quel est votre aspect préféré dans le processus musical ?

MELOTIKA : L’écriture, l’enregistrement et la performance sont mes préférés. J’étais vraiment à fond dans le sound design il y a quelques années pour mon premier EP où j’ai composé 2 compositions électro-acoustiques en utilisant uniquement des Foley et des synthés analogiques. Personnellement, cela me semblait redondant, et je suis très attaché à raconter des histoires à travers des mots, des poèmes, des mélodies et à développer ma voix. J’aime beaucoup raconter des histoires à travers des mots, des poèmes, des mélodies et développer ma voix. J’aime vraiment faire partie du processus de production et de mixage, et prendre des décisions créatives. Le son et l’atmosphère de la chanson sont essentiels pour transmettre l’histoire et les messages que vous souhaitez.

RAC : Votre musique a définitivement un son épique. Si tu avais des fonds illimités, à quoi ressemblerait ton spectacle en direct ?

MELOTIKA : Je m’envolerais certainement dans le ciel du Centre Bell ! Mes spectacles seraient exagérés et théâtraux. 

RAC : Quels sont les artistes dont les gens disent que tu ressembles le plus ? Avec qui pourrais-tu t’imaginer dans une formation lors d’un spectacle au Centre Bell ?

MELOTIKA : On me dit souvent que je leur rappelle des artistes comme Lady Gaga, Madonna, une version pop plus pointue de Céline Dion et une version féminine de The Weeknd, ce qui est une comparaison intéressante !

RAC : Sympa ! Qu’en est-il du playlisting ? Est-ce que ça a eu un gros impact sur ta musique ? Comment le fait d’être sur des playlists et de créer les tiennes a eu un effet sur ta carrière ?

MELOTIKA : Il n’y a pas vraiment de secret concernant le nombre de followers que j’ai sur mes playlists. C’était un travail de longue haleine de partir de zéro l’année dernière. J’ai créé des playlists qui combinent des artistes plus importants et des artistes plus indépendants, mais en utilisant des chansons que j’aime écouter moi-même et qui, selon moi, représentent ma marque. Je ne suis pas une grande artiste, mais j’ai maintenant une base de fans dévoués que j’appelle « The Rebelz ». Ils écoutent et partagent mon catalogue et mes playlists. Une grande partie de ces écoutes provient de mon entourage sur Instagram, Twitter et YouTube. 

 RAC : C’est tellement important d’avoir une communauté de fans en ligne. Quels sont vos objectifs généraux en tant que musicienne ?

MELOTIKA : Mon objectif est de continuer à diffuser ma musique, à partager mon histoire et à interagir avec mes fans. Au bout du compte, c’est la musique qui compte. J’aimerais commencer à faire plus de spectacles et de tournées lorsque cette pandémie sera passée. Pour l’instant, je vais me concentrer sur les streams en direct, pratiquer mon art et continuer à promouvoir mes singles jusqu’à la sortie de l’album.

RAC : Génial, et bien, nous sommes impatients d’entendre l’album ! Merci d’avoir répondu à toutes nos questions, Melotika. Nous avons une dernière question ; que peuvent attendre les auditeurs en 2021 ?

MELOTIKA : De la nouvelle musique toute l’année ! Depuis le succès de ma campagne de crowdfunding pour mon album, j’ai sorti des singles jusqu’à la sortie du disque. L’album s’appelle Dancing Without You. Je vais continuer à promouvoir cette collection de singles et à créer mon propre contenu, comme des clips videos, des performances live, et à interagir avec mes fans en ligne. Je prépare un projet que j’aimerais sortir en 2022 après la sortie de l’album à la fin de l’automne. Donc, je vais créer et écrire de la nouvelle musique !

Illustration par Malaika Astorga