fb

Originaire de Toulouse, dans le sud de la France, Gilian a décidé de se lancer dans le métier qui le passionne et de venir à Montréal pour se former dans les studios de RAC. Il a gradué en 2014 et a travaillé comme Assistant exécutif dans la réputée maison de disques Indica Records, à Montréal. »

« J’ai commencé à faire des groupes avec quelques amis à moi. J’ai commencé à faire quelques concerts, une dizaine, un peu d’expérience, un peu d’expérience de studio aussi. C’est là que j’ai vu qu’il se passait quelque chose. Cela me frustrait de ne pas comprendre tout ce qu’ils disaient et de ne pas savoir ce qu’ils faisaient sur le moment où j’étais en studio. »

« Je me retrouvais chez moi, avec un peu le blues en France. Je ne prenais pas plaisir à faire mon travail, en fait. Ce qui m’a retenu dans RAC, en fait, c’est le descriptif de tous les cours, où on explique vraiment qu’il y a de la théorie comme dans toutes les écoles musicales. Mais ce qui m’a plu vraiment c’est qu’il y a de la pratique. Si tu ne touches pas une guitare ou un piano ou une console, t’as beau savoir qu’une piste auxiliaire ça marche comme ça, si tu ne la touches pas quand tu arrives dans un studio, tu ne sais pas comment ça marche. Ce qui m’a plu dans RAC, c’est le studio et le fait de pouvoir pratiquer presque à l’infini. »

« En un laps de temps très court, j’ai appris des choses que sans avoir fait cette école, j’aurais peut-être mis 10 ans à apprendre rien qu’en regardant les vidéos sur Youtube ou sur les forums comme je faisais avant de faire cette école. »

« Ça passe super vite. C’est agréable d’être avec des gens qui ont les mêmes passions et de pouvoir partager ça. Lorsqu’on est très passionné de musique et de son, c’est difficile de trouver des gens avec qui parler mis à part des ingénieurs son ou des producteurs. Mon approche de la musique a beaucoup évolué, liée avec l’école et avec la ville, au fait qu’il y ait beaucoup et concerts et d’artistes que je vois ici et que je n’avais pas l’occasion de voir en France. Au niveau du son, j’ai développé mon oreille. »

« Le fait d’être français et que ce soit une ville où l’on parle français et se faire comprendre, c’est un gros avantage. Aussi la proximité avec les États-Unis. Je n’ai que 22 ans, et je peux faire plein de choses, ici ou ailleurs. Le fait d’être venu ici m’a fait découvrir que le monde n’existe pas qu’à la télé. »

Gilian a fini par exercer un métier dans lequel il est heureux. Il recommande à tous de ne pas hésiter et de se lancer. Comme il le mentionne si bien: « Rien que de faire ce pas, c’est déjà énorme dans une vie. »