Histoire
L’électro (également connu sous le nom d’électro-funk) est apparu après le déclin du disco, lorsque les musiciens du début des années 1980 ont commencé à utiliser des instruments électroniques pour recréer la structure et la sensation du funk. Un moment particulièrement important dans l’histoire de l’électro a été l’invention de la boîte à rythmes Roland TR-808 en 1980. C’était l’une des premières boîtes à rythmes qui permettait aux utilisateurs de programmer leurs propres rythmes, ce qui a ouvert un tout nouveau monde de possibilités créatives pour les artistes.
Influences
L’Electro a présenté une nouvelle fusion sonore de funk, de hip hop et d’électropop. Les morceaux du genre se veulent prêts pour les clubs, le TR-808 étant particulièrement utile pour produire un son bumping-bass désirable. Un classique du genre est « Planet Rock » d’Afrika Bambaataa, qui a utilisé la TR-808 pour créer des rythmes de batterie mémorables.
Son
L’essence de l’électro est constituée de morceaux faits de sons synthétiques, qui sont construits à l’aide de technologies comme les synthétiseurs et les boîtes à rythmes. Le rythme électro se caractérise généralement par une grosse caisse syncopée qui alterne avec une caisse claire ou un clap de mains électronique. Une caractéristique essentielle à rechercher lors de l’identification d’une piste électro est la présence de voix minimales ou inexistantes qui, lorsqu’elles sont présentes, ont tendance à avoir un son robotique et à être échantillonnées.
Ryuichi Sakamoto – « Riot in Lagos »
Tokyo, Japan, 1980
Au Japon, des artistes comme Ryuichi Sakamoto repoussaient les limites de ce qui pouvait être créé en utilisant uniquement des instruments électroniques. « Riot in Lagos » n’est pas exactement du pur funk, mais on peut toujours sentir son influence derrière les rythmes et les sons générés par l’ordinateur.
Afrika Bambaataa & The Soul Sonic Force – « Planet Rock »
New York, 1982
Presque tous les breakdancers des années 1980 sur la planète avaient une routine basée sur « Planet Rock ». Les sons classiques du hip-hop sont présentés sur ce morceau, avec des paroles mi chantées, mi criées, délivrées tout au long de ce hit électro classique.
Warp 9 – « Nunk (New Wave Funk) »
New York City, New York, 1982
Le trio Warp 9, influencé par la science-fiction, présente un mélange groovy de funk et de production électronique sur « Nunk ».
Warp 9 – « Light Years Away »
New York City, New York, 1983
La batterie est un peu plus sophistiquée sur « Light Years Away » de Warp 9, un morceau qui comporte également des voix qui se transforment en rap pendant ses couplets.
Herbie Hancock – « Rockit »
New York City, New York, 1983
D’innombrables platines ont été détruites après la sortie de « Rockit » de Herbie Hancock, alors que des enfants de toute l’Amérique s’essayaient au scratch sur les tourne-disques de leurs parents. Ce morceau électro funk épique reprend les paroles de son prédécesseur « Planet Rock ».
Hashim – « Al Naafiysh (The Soul) »
New York City, New York, 1983
Le jeune Hashim était le génie derrière « Al-Naafiysh ». Les DJ du monde entier ont adoré ce morceau, qui est devenu une influence majeure sur de nombreux genres électroniques émergents, en particulier la techno de Detroit.