Histoire
La Tech House est un style de musique house simple, chaleureux, funky et soul qui a émergé dans les années 90 grâce au mariage entre les rythmes house et les synthés techno. En 1995, Wiggle Room a ouvert ses portes à Londres avec le DJ Terry Francis, l’un des producteurs dont le but était d’essayer de promouvoir ce nouveau son. Wiggle Room est devenu le point de départ d’une ambiance funky, parfois expérimentale, mais toujours un peu douce, que l’on a appelé la Tech House.
Influences
La musique avait à l’origine un style minimal associé à la techno de Detroit et du Royaume-Uni, mais elle avait aussi beaucoup de sons chauds de la house qui étaient des vestiges de la fin de l’ère disco. Les débuts de la Tech House mettaient vraiment l’accent sur les lignes de basse et les beats croustillants de la techno, avec les grooves funky et les voix minimalistes de la house.
Son
Bien qu’elle soit souvent confondue avec la rave ou la techno, la Tech House a un côté plutôt décontracté et est tout en subtilité. Il n’y a pas de crescendos épiques si appréciés par la scène des clubs, et il n’y a pas de drops non plus. Les sons de jazz réalistes et la batterie résonnante de la Deep House sont remplacés par des éléments empruntés à la techno, comme des hi-hats plus précis, des caisses claires plus claquante et un son de synthétiseur beaucoup plus synthétique ou acid.
LFO – « Loop » (FUSE Mix)
London, 1993
En 1993, le terme « Tech House » n’existait pas, mais les bases du genre étaient déjà là. Le synthétiseur dans « Loop » de l’artiste LFO vs FUSE sont devenus si populaires auprès des DJ qu’ils sont devenus connus sous le nom d’orgue de rave et qu’ils constituent un élément essentiel de la tech-house. C’est un exemple très précoce de ce son, avec le tempo Tech House classique, la basse groovy et les parties de batterie variées.
Terry Francis & Giddy Jackson – « Blue Wig »
London, 1999
Cette collaboration de Terry Francis et Giddy Jackson possède tous les éléments d’une Tech House moderne. Une ligne de basse sombre et bondissante, une boucle répétitive, des voix douces, et l’apparition et la disparition lente de divers éléments de batterie.
Mr.C – « Tech House »
London, 2002
Le producteur Mr.C a appelé sa musique « la techno pour les filles et la house pour les garçons », et vous pouvez vraiment entendre ce qu’il veut dire.
M.A.N.D.Y. vs Booka Shade – « Body Language »
London, 2005
« Body Language » résume l’essence non seulement de la Tech House, mais aussi de la musique de danse, où la fusion des genres crée quelque chose de si excitant qu’il fournit la base d’une évolution ultérieure du genre. De nombreux samples ont été tirés de ce morceau par M.A.N.D.Y. vs Booka Shade.
Bodyrox – « Yeah Yeah » (D Ramirez Vocal Mix)
London, 2006
D.Ramirez attribue à « Body Language » l’inspiration pour son remix de « Yeah Yeah » de Bodyrox, qui est lui-même devenu une chanson très influente sur la scène Tech House. C’est sans doute le point culminant du genre et l’une des chansons les plus populaires qui en est ressortie.
Nick Holder – « Summer Daze »
Toronto, 1999
Le DJ canadien Nick Holder s’est fait un nom dans le monde entier, mais surtout en Afrique du Sud, où, même après 20 ans, ce morceau est très apprécié.
Pure Science – « Say It »
London, 1999
Pure Science fait simple avec des percussions funky et un rythme régulier sur « Say It ».
Terry Francis – « Took from me »
London, 1999
Terry Francis est l’un des premiers DJ Tech House d’Angleterre. Il est DJ dans la célèbre boîte de nuit londonienne Fabric depuis plus de 20 ans.
Colin Dale – « You Know How »
London, 2002
L’as de la techno Colin Dale garde le rythme et les vibrations groovy sur « You Know How ».
Steve Lawler – « 21st Century Ketchup »
Birmingham, 2008
Un synthétiseur insistant et une production créative en font une version rafraîchie du son Tech House classique.
John Acquaviva, Alex D’Elia, Nihil Young & Dan Diamond – « Good Music »
Italy, 2011
Comme le dit l’homme sur le morceau, « All you need is a kick drum, a good bassline and a hi-hat » (il suffit d’avoir une grosse caisse, une bonne ligne de basse et d’un charley). Le meilleur de la Tech House classique.
Steve Lawler – « House Record »
London, 2015
Steve Lawler, pilier du célèbre club de plein air d’Ibiza, le Space, produit depuis près de 20 ans une Tech House minimal de haute qualité.