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Histoire

Microhouse, ou minimal house, a vu le jour au début des années 90 dans le cadre d’un mouvement minimaliste influencé par la techno des années 90, le bit pop et la Deep House. Ses origines remontent à l’album Wohnton de Oval sorti en 1993, qui a apporté des éléments de glitch et des sons fragmentés dans leur musique. Oval a développé leur son distinct en écrivant sur des CD pour endommager les enregistrements, puis a extrait les glitches des CD et les a transformés en nouvelles composantes rythmiques. Tout au long des années 90, le style microhouse a fait son chemin dans les catalogues de plusieurs labels indépendants, mais ce n’est qu’au début des années 2000 qu’il a attiré l’attention du grand public. Bien que relativement obscur par rapport aux autres genres de musique house, le microhouse revendique une petite part des succès des clubs et de la radio.

Influences

Les principales influences de Microhouse sont la techno, le bit pop et la deep house. Les accords sont plus modaux ou dissonants que les autres genres de la mainstream house, créant une ambiance similaire à celle de la deep house. Les arrangements sont généralement plus longs, s’inspirant de la structure de la progressive house. Sur le plan sonore, la microhouse puise dans la palette sonore numérique de la techno.

Son

La palette sonore de la microhouse se compose d’éléments rythmiques numériques, avec souvent une présence dans les basses fréquences moins proéminent ou inexistant. Sur le plan mélodique, les synthés de style techno, les pianos électriques, les pads et les sons industriels sont souvent utilisés avec des voix douces. Comme son nom l’indique, le microhouse se développe dans le minimalisme, où des progressions sonores existent pour souligner le silence qui s’ensuit.


Oval – « Wohnton »

Germany, 1993

« Wohnton » du groupe allemand Oval est un morceau agréable qui comporte un certain nombre de pads synthétiques avec des automations de filtres, mais il y a aussi le son de glitches et de bruits étranges qui seront plus tard associés au genre.

Luomo – « Tessio »

Oulu, 2000

Vladislav Delay (Luomo) combine la deep house et la minimal house dans son chef-d’œuvre « Tessio ».

Alex Smoke – « Don’t See the Point »

Glasgow, 2005

Des paroles déprimantes avec une voix marmonnée sur un rythme mid-tempo et un arrangement minimaliste font de « Don’t See The Point » d’Alex Smoke un classique du genre.

Tigerskin – « The Holy Grail »

Berlin, 2008

« The Holy Grail » a une ligne de basse fluide et un échantillon hypnotique qui utilise le son stéréo pour créer l’effet de quelqu’un qui joue au ping-pong dans votre tête. Des pads synthétiques et des percussions épurées complètent ce morceau très agréable.

Caribou – « Odessa »

Dundas, 2010

L’arrangement de « Odessa » se situe dans la partie la plus vivante de la Microhouse, mais son rythme et ses sons peu orthodoxes créant un groove engageant qui se situent en plein milieu du genre.

Nicolas Jaar – « El Bandido »

New York, 2010

Le Chilien-Américain Nicolas Jaar plante un groove latin très prononcé dans ce classique funky de la microhouse.

Christian Löffler – « Haul »

Germany, 2016

Christian Löffler élève le minimalisme à un autre niveau dans ce morceau magnifiquement dont le rythme est une douce combinaison de glitch et de house.

Agoria – « You’re Not Alone »

Lyon, 2019

Agoria porte le flambeau de la Microhouse en 2019 avec » You’re Not Alone « . Avec sa voix mélodique et son rythme simple, la microhouse d’Agoria est plus populaire que beaucoup d’autres exemples précédents dans le genre.